Tourisme durable quelques définitions

Tourisme durable quelques définitions

Tourisme durable ou responsable

Il s’agit d’appliquer au tourisme le principe du développement durable « un développement qui remplit les besoins de tous au présent sans compromettre la capacité des générations futures à remplir les siens » (Notre futur à tous, Rapport de la commission Bruntdland pour les Nations-Unies, 1987).

Un tourisme durable, c’est un tourisme qui ne scie pas la branche sur lequel il est assis : qui conserve la beauté des paysages et la qualité de l’environnement et des ressources naturelles, qui préserve l’équilibre de l’économie, de la société et de la culture locales... On parle aussi souvent de tourisme responsable.


Tourisme positif

Et si on inventait un tourisme positif ? Inspiré par le concept d’Économie PositiveTM, ce tourisme fait plus que limiter ses impacts négatifs, il a un impact positif sur la planète ! Comment ?

Impact positif pour l’environnement, en valorisant les efforts de préservation et et de restauration de l’environnement. Un exemple ? Les cours d’eau et les plages de Bali sont chaque années envahis de déchets plastique, qui proviennent de toute l’île et des îles voisines. La présence des touristes motive les acteurs locaux à nettoyer les plages, et à mettre en place un système de collecte et recyclage des déchets. 
(Photo : Erdi Lazuardi)
                                      
                                                                                
Ce tourisme peut être positif pour la population locale : emplois de qualité, actions de formation du personnel local, utilisation de produits locaux, promotion de l’artisanat... Impact culturel positif aussi, en assurant la promotion d’une culture authentique : culture populaire, festivals... de façon à éviter la « folklorisation » et la « marchandisation » de la culture. Ainsi à l’Hotel Uyah de Amed à Bali, un authentique éco-hôtel, les spectacles donnés pour les touristes permettent de financer une association qui fait vivre une forme de danse locale originale, le genjek. 


Tourisme solidaire


Le tourisme solidaire met l’accent sur la solidarité avec les populations : le séjour se fait de préférence dans des structures gérées par les communautés locales (tourisme communautaire), et doit permettre de soutenir des projets de développement local soit par le volontariat (volontourisme) ou sur le plan financier. En France, l’ATES fait la promotion de ce type de tourisme, ainsi que l’assocation Echoway.


Écotourisme

Selon la définition de TIES (The International Ecotourism Society), l’écotourisme est un tourisme dans des espaces naturels, reposant sur l’appréciation et la préservation de la nature et de la culture locale. Ce mot est parfois galvaudé, certains opérateurs se proclament « écotourisme » alors qu’ils se contentent de promener les touristes, parfois en 4x4 ou en quad bruyant, dans des sites naturels qu’ils dévastent allègrement. La volonté de découvrir, d’apprendre à connaître et le respect sont au centre de l’écotourisme : petits groupes, précautions pour ne pas déranger la faune et ne pas détruire la flore...

L’écotourisme peut aussi valoriser les efforts de protection de la nature : ainsi au Rwanda, les touristes payent plusieurs centaines de dollars pour une heure de rencontre avec les tous derniers gorilles de montagne, ce qui permet de financer le fonctionnement du Parc Naturel des Volcans et de l’International Gorilla Conservation Program. 
(cf. le reportage dans Résistants pour la Terre de Sébastien Viaud et Anne Gouyon, Viatao, décembre 2009). 
(Photo : Sébastien Viaud)